Nous sommes partis de France le dimanche 28 juillet, pour un périple de 20 jours à travers la Grèce continentale. L'accès aux îles et notamment à l'archipel des Cyclades demandait trop de logistique contraignante en ajoutant de nombreux ferrys à notre budget, nous avons donc fait le choix de ne pas nous y rendre cette année, nous irons visiter Santorin une prochaine fois !
Notre itinéraire :
Dimanche 28 juillet :
Nous quittons la France aux aurores ce matin, avec pour objectif une première étape en Italie. Les filles sont déjà impatientes de prendre le ferry. Il faut dire que leur dernier voyage sur un bateau de ce type remonte à 2007 lors de notre escapade en Angleterre et la plus petite était trop jeune pour s'en souvenir. Ce sera cependant la première fois que nous voyageons sur une aussi longue durée à bord d'un bateau de cette taille, et la première fois que nous dormirons dedans aussi ! Mais avant de rejoindre la Grèce nous avons choisi de faire notre première étape en République de San Marin (San Marino en Italien). Moins connue que son homologue Vaticane, il s'agit d'une enclave médiévale indépendante d'Italie (tout comme Monaco et Andorre en France) considérée comme un micro état également. Notre séjour commence bien car nous atterrissons malgré nous dans un camping 5 étoiles, pour le plus grand bonheur des filles (mais pas celui de notre porte-monnaie !). Il dispose bien évidemment d'une piscine (critère de choix pour ces demoiselles, un peu moins pour les parents !). Néanmoins, les blocs sanitaires bien qu'ultra moderne, sont sous proportionnés à notre goût par rapport au nombre de campeurs (3 douches pour une allée de plus de 100 personnes ça ne fait pas beaucoup !). La route ayant été fatigante, les filles profiteront de leur première baignade des vacances à notre arrivée au camping et nous reporterons la visite de la ville au lendemain.
Lundi 29 juillet :
Nous nous levons de bonne heure pour plier le camp avant d'aller visiter San Marin. Pas facile de se garer, et on ne peut le faire que tout en bas du centre, il va donc falloir grimper ! Nous commençons donc par la basilique de San Marin.
Nous poursuivons en franchissant les porte du centre historique de la ville, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui nous permet d'admirer son château, et surtout l'ensemble de la ville en parcourant les remparts. c'est une visite très agréable et les filles profitent du cadre médiéval avec joie. Le centre historique compte également de nombreuse boutique, dont des armureries qui vendent entre autre des couteaux et autres sprays de défense au poivre ce qui attise un peu notre curiosité.
Nous reprenons la route après la visite pour nous rapprocher du port d'embarquement de notre ferry, à Ancône. A cause de la proximité du port, les campings sont malheureusement tous complets, tout le monde attend le bateau et les premiers arrivés sont les premiers servis. Nous devrons manœuvrer de nombreuses fois dans des conditions difficiles face au refus essuyés devant chaque réception. Nous finirons tout de même par trouver une place dans un tout petit camping en bord de mer, qui se remplira très vite. Encore une fois, 3 blocs de douches seulement, unisexe et pour l'ensemble du camping cette fois, c'est encore trop juste. Les filles feront la queue une heure pour pouvoir prendre une douche. Pire encore, tout est très ouverts, la chaleur est poisseuse et humide, et les moustiques pullulent. Cependant la propreté est correcte alors pour une nuit, on s'en contentera très bien même si les filles ont un peu râlé.
Nous poursuivons en franchissant les porte du centre historique de la ville, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui nous permet d'admirer son château, et surtout l'ensemble de la ville en parcourant les remparts. c'est une visite très agréable et les filles profitent du cadre médiéval avec joie. Le centre historique compte également de nombreuse boutique, dont des armureries qui vendent entre autre des couteaux et autres sprays de défense au poivre ce qui attise un peu notre curiosité.
Nous reprenons la route après la visite pour nous rapprocher du port d'embarquement de notre ferry, à Ancône. A cause de la proximité du port, les campings sont malheureusement tous complets, tout le monde attend le bateau et les premiers arrivés sont les premiers servis. Nous devrons manœuvrer de nombreuses fois dans des conditions difficiles face au refus essuyés devant chaque réception. Nous finirons tout de même par trouver une place dans un tout petit camping en bord de mer, qui se remplira très vite. Encore une fois, 3 blocs de douches seulement, unisexe et pour l'ensemble du camping cette fois, c'est encore trop juste. Les filles feront la queue une heure pour pouvoir prendre une douche. Pire encore, tout est très ouverts, la chaleur est poisseuse et humide, et les moustiques pullulent. Cependant la propreté est correcte alors pour une nuit, on s'en contentera très bien même si les filles ont un peu râlé.
Mardi 30 juillet :
Nous profitons d'une grasse matinée, car notre embarquement n'est prévu qu'à 10h. Nous prenons ensuite le chemin du terminal maritime, et nous sommes parmi les premiers, le parking est désert à l'exception de 3 véhicules. Nous assistons à la préparation de notre bateau à quai, le Cruise Olympia de son petit nom, nous partirons avec la compagnie Minoan Lines. C'est l'occasion de l'admirer sous toutes ses coutures.
Marie-Mathilde est très impressionnée par le bateau, il faut dire que pour nous un ferry comme celui-là, c'est une première : 18h de traversée à bord d'un bateau de 3 000 passagers ! Lorsqu'il est enfin temps d'embarquer nous sommes surpris par le nombre de bus, car et camions qui embarquent également à bord du ferry, l'embarquement est long. Nous constatons également que certains vans ont pris l'option "camping à bord" (dormir dans son véhicule pendant la traversée) qui nous a été refusée (pourquoi, ça on ne le saura jamais). Après de longues heures d'attente, nous voilà parqué trèèèès serré avec les autres voitures (photo à l'appui !) et nous sortons enfin sur le bateau avec nos duvets et quelques affaires de toilettes.
Le bateau est immense, et nous prenons soin de l'explorer et de regarder le départ tout en haut du bateau tant qu'il fait jour. Malheureusement, le temps deviendra vite long pour les filles qui adopterons un siège et un livre, car toutes les activités sur le bateau son payantes, du spa à la piscine, le wifi et même les structures de jeux et les prix sont exorbitants !
Pour ce qui est de la nuit, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre avec des billets "pont". Si c'était à refaire nous prendrions des cabines, les billets étaient déjà cher sans la cabine, mais pour mieux dormir on est vraiment prêt à mettre plus maintenant ! Bien entendu, en billet pont, pas de lit, ni de sièges, on dort à même le sol ! Ce qui n'était pas prévu, c'est que des colonies de vacances peu discrètes fassent pareil, sans compter sur le monsieur Espagnol qui a ronflé si fort toute la nuit que tous les enfants présents venaient lui boucher le nez en criant "shhht". Qui plus est, sans matelas, le sol est un peu dur, et nous avons constaté notre manque de préparation pour cette nuitée face aux autres passagers qui avaient opté pour des matelas gonflables. Quand aux sanitaires, impeccables à l'embarquement, il n'y avait déjà plus de papier toilette après 4h de voyage, et les douches ont été abîmées assez rapidement aussi.
Mercredi 31 juillet :
Les filles ont réussi à gagner discrètement des sièges dans
la pièce réservée aux billets de ce type pendant la nuit et on pu
s'allonger quelques heures, mais la nuit a été pénible et peu reposante pour toute la famille.
Le meilleur aura encore été le réveil en fanfare a 5h du matin par les hauts-parleur
du bateau pour annoncer l'ouverture des restaurants pour le petit
déjeuner (pour un amerrissage prévu à 10h...), ça décoiffe !
Malgré tout, tant qu'à être debout, nous sommes allés profiter du magnifique lever de soleil depuis le pont extérieur du bateau. Mais la côte Grecque s'annonce avec le lever du jour et on a tôt fait d'oublier la dureté du sol, un nouveau pays s'offre à nous et les membres de l'équipage hissent le pavillon Grec dans le vent du matin !
Malgré tout, tant qu'à être debout, nous sommes allés profiter du magnifique lever de soleil depuis le pont extérieur du bateau. Mais la côte Grecque s'annonce avec le lever du jour et on a tôt fait d'oublier la dureté du sol, un nouveau pays s'offre à nous et les membres de l'équipage hissent le pavillon Grec dans le vent du matin !
Pour le débarquement, l'attente est encore plus longue que pour l'embarquement, les sirènes et les hauts parleurs ont appeler l'ensemble du bateau à se rassembler près des voiture une heure avant l’amerrissage ! Résultat, debout pendant 1h dans une foule si dense qu'il est impossible de ne pas être en contact avec quelqu'un. Les compagnies grecques on s'en souviendra longtemps ! Quand enfin nous pouvons accéder au voiture, il faut encore attendre pour pouvoir sortir et goûter enfin à la route Grecque ! Nous nous empressons de quitter le terminal maritime sur les chapeaux de roues pour faire route vers notre première destination : Ioannina. Première découverte de l'autoroute grecque, des paysages quasi désertiques, très dépaysants, avec pratiquement aucune station service ou aire de repos, cela complique un peu les choses. Quand on a de la chance on trouve quand même une cabine de toilette et un lavabo, à côté d'un stand de palette rudimentaires, mais on a du mal à croire que l'on est en Europe ! Nous finissons tout de même par arriver dans un camping au bord de la mer à Ioannina. L'aspect extérieur est très rebutant et délabré, si bien qu'on a eu du mal à trouvé l'entrée. La propreté des sanitaires reste à revoir, mais on fera avec, nous sommes enfin arrivés ! Nous rencontrons une famille de 5 français qui voyage comme nous à bord d'un Renaud trafic aménagé. Ils nous donnent l'emplacement d'un canyon à aller voir dans les environs et quelques adresse pour la suite de notre périple, eux reprennent le bateau pour la France dans quelques jours.
Jeudi 01 août :
Ce matin nous partons explorer la ville de Ioanninna, célèbre pour sa fabrication artisanale de bijoux en argent, et pour ses grottes. Nous visitons donc les grottes de Pérama avec un guide parlant plutôt bien anglais, mais difficile pour Marie-Mathilde de suivre, nous devons lui traduire.
La visite est vraiment très instructive et les formations rocheuses sont assez impressionnantes. A peine sortie des grottes, nous apercevons au loin sur le chemin des cailloux qui semblent bouger. Des cailloux ? Hé bien non, ce sont des tortues, pour le plus grand Bonheur d'Alexandra ! Des tortues sauvages bien entendu, dont une très petite (prise en photo avec notre main pour l'échelle).
Nous passerons un moment à les photographier jusqu'à ce qu'un vieux monsieur nous ayant repéré (on est pourtant vraiment au milieu de nulle part !) nous hèle pour nous faire rentrer chez lui, en appelant sa femme à tue tête. La crise se fait sentir et ce sera notre première expérience, mais pas la dernière, il veut nous trainer chez lui, pour qu'on lui donne de l'argent et essaye de nous arnaquer, mais nous ne nous laissons pas faire. Nous poursuivons notre chemin pour regagner notre California. Nous mettons le cap sur le fameux canyon non renseigné dans les guide qui nous a été recommandé par nos amis français. Nous pique-niquons sur place, et ne sommes pas déçu du détour ! Le panorama est magnifique ! Une vue sur les montagnes imprenable, dont l'accès se fait par une petit village au charme Grec.
On comprend très vite par contre pourquoi les guide ne mentionne pas le coin : aucune barrière de sécurité, on arrive au bord du Canyon qui a une hauteur titanesque et le chemin s'arrête là sur une petite terrasse de pierre ! Splendide, mais attention aux faux pas ! Pour notre première ville Grecque, nous avons été complètement dépaysé, il semblerait qu'ici, l'urbanisation et les standards n'aient absolument rien de commun avec ce que nous avons dans la plupart des pays d'Europe.
Ce matin nous prenons la route d'un de sites les plus touristiques de la Grèce : Kastraki et ses fameux "Météores", des monastères perchés dans les Montagnes inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. La route pour y parvenir, a elle seule, vaut le détour ! On s'arrête fréquemment pour faire des photos car le décor est juste incroyable !
Et puis, au détour d'un chemin, le premier monastère apparaît, à fleur de roche, incrusté dans la montagne, c'est impressionnant !
Tous les monastères ne se visitent pas cependant. Nous en ferons deux sur les 4 dont la visite est possible : le Grand monastère, et le monastère Saint-Stéphane.
Et puis, au détour d'un chemin, le premier monastère apparaît, à fleur de roche, incrusté dans la montagne, c'est impressionnant !
Tous les monastères ne se visitent pas cependant. Nous en ferons deux sur les 4 dont la visite est possible : le Grand monastère, et le monastère Saint-Stéphane.
Nous apprécierons les autres de l'extérieur, y compris ceux qui ne se visitent pas : le monastère de la Sainte-trinité et le monastère de Varlaam nous ont particulièrement marqué.
Le décor de l'ensemble du site est propice aux photos et nous en profiterons bien !
Pour rentrer dans les monastères, les short ne sont pas tolérés et les filles se verront fournir des châles pour se couvrir les jambes ce qui les as beaucoup fait rire.
Pour rentrer dans les monastères, les short ne sont pas tolérés et les filles se verront fournir des châles pour se couvrir les jambes ce qui les as beaucoup fait rire.
Le grand monastère comprend une collection incroyable de crânes des générations de moines ayant arpenté les allées des lieux, c'est très impressionnant !
Une superbe visite en tout cas, et c'est un 5 étoiles pour nous pour le sites des Météores, l'une de nos plus belle visite (oui on vient seulement de commencer le séjour, mais on est conquis !). Nous campons le soir même au pied des météores dans le camping Vrachos dont nous garderons un très agréable souvenir ! Une baignade au pied des météores ça ne se refuse pas ! (photo issue d'internet, source : tripavisor).
Ce matin, levés de bonne heure, nous prenons la route de Delphes, une erreur d'itinéraire nous ferra errer un long moment dans les montagnes, mais nous finirons par atterrir dans un camping très sympathique, au charme méditerranéen avec des pins et le chant des cigales.La piscine est aussi présente, sur une terrasse surplombant la vallée, ça nous tente un petit peu à l'heure du déjeuner, mais nous préférons monter le camp et partir visiter pour apprécier la baignade plus tard. Nous déjeunerons sur le site archéologique de la ville, avant de partir admirer le théâtre et le temple d'Apollon et d'en apprendre un peu plus sur le mystérieux oracle de Delphes dans le musée du site.
Delphes était considéré comme le centre du monde, le "nombril" du monde, qui est représenté par une pierre conique près du temple d'Apollon, cela à beaucoup fait rire les filles.
La visite est très intéressante mais nous avons commis l'erreur de commencer par le musée du site et la chaleur est trop accablante, pas un arbre sur les ruines, tout est clair et sableux, si bien qu'à 15h, nous n'avons déjà plus d'eau.
Plus qu'une bouteille sur les cinq initiales embarquées à 12h dans nos sac à dos, remplie d'eau chaude qui plus est. Nous terminons donc notre visite au pas de course, avant de rentrer nous rafraichir dans la piscine qui nous attend au camping avec une vue splendide à la clé. Nous n'avons malheureusement pas pensé à prendre en photo la vue depuis la piscine terrasse, trop occupés que nous étions à nous rafraîchir, mais nous avons tout de même trouvé un aperçu de notre piscine sur internet (source : booking).
Décidément question baignade et point de vue, la Grèce bat tous les records ! La vue nous a même tellement séduite, que le soir venu, lorsque la ville révèle ses lumière, on ne se lasse pas d'admirer la vallée depuis notre camping-terrasse surplombant toute l'agglomération.
Décidément question baignade et point de vue, la Grèce bat tous les records ! La vue nous a même tellement séduite, que le soir venu, lorsque la ville révèle ses lumière, on ne se lasse pas d'admirer la vallée depuis notre camping-terrasse surplombant toute l'agglomération.
Après une nuit remarquablement calme, c'est un lever matinal qui nous cueille encore, car nous prenons la route de la Grande Athènes ! Le trajet sera long et nous n'arriveront qu'en milieu d'après midi, mais qu'importe puisque nous posons le camp pour plusieurs nuits. Question camping, nous avons eu du mal à nous décider, les commentaires d'internet sur les 4 sites possibles à Athènes étaient vraiment peu engageants, nous avons opter pour celui qui semblait "le moins pire". Effectivement comme nous l'avons constaté, les sanitaires sont très rudimentaires et le ménage laisse à désirer mais il semblerait que nous n'ayons pas le choix. La piscine semble tout de même plus propre que les douches, c'est pour vous dire... surtout quand un chien fait ses besoin dans une douche devant vous et que personne ne nettoie, même le lendemain !
Nous passons l'après midi à installer le camp, ravitailler notre frigo et surtout repérer le trajet en bus et en métro pour demain. L'arrêt de bus qui dessert la gare de métro fait également station de taxi.Nous avons la chance de pouvoir acheter des tickets de bus, puisque apparemment ce n'est pas donné à tout le monde ! Nous croisons des français qui nous demandent où nous avons acheté nos tickets de bus, et qui nous apprennent que le commerçant du petit guichet/tabac/presse qui nous les as vendus à refusé de leur en vendre sans raison particulière. Ah, bon... et bien nous avons eu de la chance alors.
Nous passons l'après midi à installer le camp, ravitailler notre frigo et surtout repérer le trajet en bus et en métro pour demain. L'arrêt de bus qui dessert la gare de métro fait également station de taxi.Nous avons la chance de pouvoir acheter des tickets de bus, puisque apparemment ce n'est pas donné à tout le monde ! Nous croisons des français qui nous demandent où nous avons acheté nos tickets de bus, et qui nous apprennent que le commerçant du petit guichet/tabac/presse qui nous les as vendus à refusé de leur en vendre sans raison particulière. Ah, bon... et bien nous avons eu de la chance alors.
Lundi 05 août :
Ce matin, lever matinal, car nous voulons éviter la foule le plus longtemps possible, nous allons visiter un autre site très touristique : l'acropole d'Athènes. Malgré notre réveil réglé pour anticiper la foule, le trajet en bus et métro jusqu'au centre ville est long (un bus toutes les 40 minutes pour le camping !), et lorsque nous arrivons il y a déjà beaucoup de touristes sur place.
Nous profitons néanmoins des belles lumières matinales sur les temples de l'Acropole et nous apprécions particulièrement la fraîcheur encore à cette heure. Le site de l'acropole offre également un panorama époustouflant sur toute la ville !
Mais le soleil chauffe aussi très rapidement, heureusement nous avions planifié une stratégie, puisque après le déjeuner, nous visitons le musée de l'acropole, entièrement climatisé ! Une fois encore après la visite du musée, la chaleur nous prend dès la sortie, et nous rentrons au camping pour se rafraîchir au plus vite dans la piscine ! Nous reprenons donc encore une fois le métro, qui nous ressemble en bien des points au métro Lyonnais : propre, coloré et climatisé, impeccable !
Ce matin nous sommes réveillé par le bruit incessant d'hélicoptères. Un rapide coup d'oeil nous permet d'identifier quelques Canadairs et des hélicoptères militaires, il semblerait que les incendies annuels d'Athènes ne soient pas une légende... Pas d'avertissement particulier venant du camping (en dehors des omniprésentes affiches sur la conduite à tenir en cas de feux avéré), alors nous retournons en ville comme prévu, pour terminer notre visite de la capitale. Arrivé devant l'aile du grand musée d'Athènes que Laurence voulait particulièrement voir, nous trouvons porte close, les horaires ne correspondent pourtant pas à celles du guide que nous avons (édité de l'année 2013 quand même), et le gardien nous baragouine que c'est fermé, c'est comme ça, ça a été décidé et il ne sait pas si ça ouvrira aujourd'hui. Ah, Bon. Nous nous sommes donc contenté des autres ailes du musée, bien que moins intéressantes et n'ayant surtout pas la collection de poteries que nous étions venu voir.
Nous complèteront la journée par une visite des quartiers de la Plaka et de Monastiraki, en prenant soin de tester les glaces au yaourt Grecques. Les filles ayant beaucoup entendu parler du port antique du Pirée en classe de latin et tenant à le voir en vrai, nous rajouterons cette étape à la journée. Ce fût une immense déception pour tout le monde ! Ce grand port mythique par son activité dans la civilisation Gréco-Latine n'est plus aujourd'hui qu'une vaste plateforme de béton où s'empilent de titanesques bateaux de croisière sans aucun intérêt. D'un commun accord, nous sommes rentrés au camping profiter de la baignade et nous avons décidé d'écourter d'une nuit notre séjour à Athènes. A part l'acropole et sa vue sur la ville nous n'avons pas vraiment été emballés par la capitale Grecque, beaucoup moins intéressante et jolie à notre goût qu'ont pu l'être Lisbonne, Rome et Vienne où les autres villes déjà visitées sur le sol Grec.
Nous complèteront la journée par une visite des quartiers de la Plaka et de Monastiraki, en prenant soin de tester les glaces au yaourt Grecques. Les filles ayant beaucoup entendu parler du port antique du Pirée en classe de latin et tenant à le voir en vrai, nous rajouterons cette étape à la journée. Ce fût une immense déception pour tout le monde ! Ce grand port mythique par son activité dans la civilisation Gréco-Latine n'est plus aujourd'hui qu'une vaste plateforme de béton où s'empilent de titanesques bateaux de croisière sans aucun intérêt. D'un commun accord, nous sommes rentrés au camping profiter de la baignade et nous avons décidé d'écourter d'une nuit notre séjour à Athènes. A part l'acropole et sa vue sur la ville nous n'avons pas vraiment été emballés par la capitale Grecque, beaucoup moins intéressante et jolie à notre goût qu'ont pu l'être Lisbonne, Rome et Vienne où les autres villes déjà visitées sur le sol Grec.
Ce matin, nous replions le camp, et quittons sans aucun regret notre camping. Nous mettons le cap sur Mycènes. Mais avant d'atteindre notre destination, un ravitaillement est nécessaire et nous en profitons également pour nous arrêter brièvement au niveau du canal de Corinthe, le plus étroit du monde ! Nous assisterons sur place à un saut à l'élastique (et à l'attroupement de touriste qu'il engendre), mais très peu pour nous !
Nous reprendrons ensuite la route pour poser notre campement avant d'aller visiter le site archéologique de Mycènes. Le site de Mycènes est entièrement en ruine, et le décor désertique et la chaleur étouffante nous rappelle les décors de l'Afrique, nous croisons même des troupeaux de chèvres, comme au Maroc !
La visite est très instructive, on apprend toute l'origine de la cité fortifiée de la ville, nous visiterons l'ensemble du site assez vite car encore une fois, la chaleur nous étouffe. Nous verrons entre autres la porte des lionnes et l'enceinte cyclopéenne, ainsi que le palais royal et le cercle des tombes.
La visite s'achève sur le musée où la climatisation est la bienvenue ! Et puis, il est temps de retourner se poser au camping.
Jeudi 08 août :
La visite est très instructive, on apprend toute l'origine de la cité fortifiée de la ville, nous visiterons l'ensemble du site assez vite car encore une fois, la chaleur nous étouffe. Nous verrons entre autres la porte des lionnes et l'enceinte cyclopéenne, ainsi que le palais royal et le cercle des tombes.
La visite s'achève sur le musée où la climatisation est la bienvenue ! Et puis, il est temps de retourner se poser au camping.
Ce matin, nous terminons la visite des sites archéologiques alentours en visitant le site de Tirynthe et sa fameuse arche de pierres. Nous sommes quasiment seuls sur le site en cette heure matinale ! Un vrai régal !
Après la visite, nous prenons la route de Nauplie, qui n'était pas initialement prévue dans notre programme, mais sur les conseils avisés des français rencontrés à Ioannina, nous décidons de faire un détour. La seule arrivée au camping nous promet un peu de confort par rapport à Athènes : sanitaires ultra moderne, accès à la plage depuis le camping, emplacements ombragés ! Ouf ! On remercie nos amis pour l'adresse ! Nous allons ensuite nous promener en bord de mer dans le environs avec la voiture. Le décor maritime rappelle un peu la Corse ! Le port par lequel nous passons propose des ferrys pour les îles alentours. Nous apprenons que l'île d'Hydra, chaudement recommandée par la mère d'une amie de Marie-Mathilde n'est pas très loin, cela semble jouable pour une journée, et nous réservons donc des billets pour après demain. Nous retournons ensuite tranquillement au camping après quelques photos sur le bord de mer et devant les maisons traditionnelles en chaux blanche et aux volets bleus.
Vendredi 09 août :
Ce matin, nous nous levons de bonne heure pour aller visiter le site archéologique d'Epidaure, célèbre pour son théâtre et le sanctuaire d'Asclépios le dieu guérisseur. Notre lever matinal nous permet de profiter des heures fraîches pour la visite et rend la promenade très agréable. Le site est très touristique, mais comme il fait frais, il y a peu de monde et nous avons quasiment l'exclusivité ! Nous en profitons pour nous cultiver sereinement. Le théatre est le mieux conservé est donnait lieu à de nombreuses représentations de pièces et aussi de chant lyriques grâce à son acoustique exceptionnelle.
Le santuaire d'Asclépios quand à lui, était le carrefour de rencontre de pèlerins de toute la Grèce Antique qui venaient se faire soigner. Nous visitons ainsi le portail d'incubation, où les malades s'endormaient en attendant le rêve salvateur qui devait les guérir.
Nous déjeunerons sur place à la fraîcheur des arbres, profitant du cadre, avant de retourner au camping. Comme il est encore tôt, nous décidons de profiter de la proximité de la plage au camping pour aller se baigner dans la mer Adriatique. Le camping dispose même de parasols et chaises privées !
Un vrai régal, l'eau est chaude, nous sommes tous seuls sur la plage, et nous avons pu enfiler nos masques pour nager au milieux de poissons multicolores à quelques mètres à peine du rivage !
Samedi 10 août :
Ce matin nous regagnons le port visité il y a deux jours, nous allons à l'embarcadère pour passer la journée sur la petite île d'Hydra. Elle n'appartient pas à l'archipel des Cyclades, mais elle nous permettra tout de même d'avoir un aperçu du décor insulaire Grec. La visite de l'île nous a comblé ! Nous avons pu tout visiter dans la journée ! Tout se fait à pied, ou en âne si vous le voulez moyennant paiement.
C'est une île touristique, mais bien loin du tourisme de masse évoqué à Santorin, on a pu se retrouver seuls dans les ruelles de chaux blanches, profiter d'un point de vue remarquable sur la mer Adriatique, et même se baigner dans une petite crique !
Seuls points noirs, la chaleur qui a eu raison de nous et nous a conduit à aller acheter des milkshakes dans un café, et aussi les toilettes ! Impossible de trouver des toilettes gratuites ! Le café où nous nous sommes arrêtés n'en avait pas, mas il nous à montré où se trouvaient les seules toilettes gratuites de l'île, et croyez-nous, il fallait vraiment les trouver ! Sous une rambarde d'escalier,et surtout pas indiquées, peut être justement pour éviter l'afflux de touriste ? Quoi qu'il en soit cela n'a pas terni notre visite de l'île qui a été des plus agréable, des paysages magnifiques et typiques avec des maisons de chaux, des ânes bardés de tissus aux motifs traditionnels Grecs, et surtout le calme, loin des touristes qui préfèrent rester dans leur hôtel et sur le port de l'île. Un nouveau 5 étoiles pour nous !
Ce matin, nous quittons à regret notre confortable camping de Nauplie. Nous plions le camp pour mettre la cap sur Mystra. Là nous avons effectué une visite extrêmement rapide ! En effet, le temps de faire le trajet et de déjeuner, nous sommes arrivés au guichet à 14h40 et le site fermait à 16h ! Un peu juste pour voir la ville haute et la ville basse ! Nous avons encore une fois été victime des horaires Grecs variables puisque notre guide indiquait une fermeture à 17h... Mais le responsable du guichet était très sympathique et nous a pris en pitié en nous dessinant sur le plan du site un itinéraire personnalisé qui nous permettrait de voir le maximum en peu de temps, et surtout le plus intéressant, avant la fermeture du site.
Nous avons donc déambulé dans la cité et visité le monastère de Pandassanna, la basilique Sainte-Sophie et l'ensemble de la ville haute en un temps record ! Cela n'en a pas moins rendu la visite très agréable. Le décor ressemblait à s'y méprendre au sud de la France, tous les bâtiments ayant des toits de tuiles rouges caractéristiques.
Nous avons repris la route ce matin pour notre dernière destination : la ville d'Olympie, cité athlétique ! Le trajet nous fera atteindre le camping pour le déjeuner, et nous partirons aussitôt après visité les ruines de la plus grande cité olympique de l'antiquité ! Il y a beaucoup de monde sur le site, mais comme il est très vaste, on ne se marche pas trop dessus. Nous découvrirons à nos dépend que les photos sont interdites si vous poser avec le monument, mais tant pis, nous déjouerons quelque peu la vigilance des surveillants et de leurs sifflets.
La visite vaut vraiment le coup, mais il faut avoir un peu d'imagination tout de même parce qu'il ne reste vraiment que des ruines, et très peu de colonnes sont encore debout, il faut donc croire sur paroles ce qu'affirme les documents touristiques reçus au guichet d'entrée. Une visite plaisante et sympathique à travers l'histoire du sport et des jeux olympiques !
Mardi 13 août :
Ce matin, nous avons pris le temps de dormir un peu avant de reprendre la route vers les environs de Ioannina, la première ville de notre road trip. Cette nouvelle étape ici nous a permis de nous rapprocher du bateau tout en continuant notre exploration autour de la ville. Les filles ne souhaitant pas retourner à notre camping initial, nous en avons dégoté un autre en bord de mer. Le ravitaillement étant nécessaire, la journée s'achèvera sans visite.
Mercredi 14 août :
Ce matin nous nous sommes levé de bonne heure pour aller visiter l'île de Ioannina. Nous prenons donc le bateau pour une journée d'exploration.
Nous visiterons deux des différents monastères de l'île : celui de Prodromos et celui de Panteleimonas. Puis nous nous baladerons dans le village de l'île donc l'architecture des maisons aux toits d'ardoise est traditionnelle de la région de l'Epire. Une visite toute simple pour notre dernière véritable étape Grecque, car demain soir, nous reprenons le ferry pour l'Italie.
Jeudi 15 août :
Nous visiterons deux des différents monastères de l'île : celui de Prodromos et celui de Panteleimonas. Puis nous nous baladerons dans le village de l'île donc l'architecture des maisons aux toits d'ardoise est traditionnelle de la région de l'Epire. Une visite toute simple pour notre dernière véritable étape Grecque, car demain soir, nous reprenons le ferry pour l'Italie.
Notre ferry n'arrivant qu'aux alentours de 22h, nous prenons le temps de faire une grasse matinée bien méritée. Puis, comme il reste un peu de route jusqu'au terminal d'Igoumenitsa, nous reprenons le California. Plutôt que d'attendre des heures au terminal, nous trouvons un agréable coin en bord de mer pour stationner le van. Nous déjeunerons au bord de l'eau, puis les filles s'amuseront sur la plage pendant que Patrick fera une longue sieste dans le van au toit déplié pour l'occasion. Le bord de mer où nous nous trouvons est magnifique, et nous profitons avec joie du sable, des palmiers et de l'eau !
Puis, vers 17h, nous prenons tranquillement la route du terminal afin de nous préparer tranquillement pour une nouvelle nuit sur le ferry. Cette fois-ci, nous sommes prévenus, la nuit sera bruyante et peu confortable ! Nous profitons de l'équipement du terminal pour faire une toilette de chat avant d'embarquer. L'embarquement ce passera mieux qu'à l'aller, et nous auront l'occasion de voir accoster notre ferry dans la nuit, un beau spectacle pour les filles.
Lorsque nous montons enfin à bord en piéton, après avoir garé le van dans les cales, tout le monde est assoupi à bord et nous devons trouver tant bien que mal un peu de place sur le pont dans le noir, pour enfin pouvoir dormir nous aussi.
Vendredi 16 août : 
Puis, vers 17h, nous prenons tranquillement la route du terminal afin de nous préparer tranquillement pour une nouvelle nuit sur le ferry. Cette fois-ci, nous sommes prévenus, la nuit sera bruyante et peu confortable ! Nous profitons de l'équipement du terminal pour faire une toilette de chat avant d'embarquer. L'embarquement ce passera mieux qu'à l'aller, et nous auront l'occasion de voir accoster notre ferry dans la nuit, un beau spectacle pour les filles.
Lorsque nous montons enfin à bord en piéton, après avoir garé le van dans les cales, tout le monde est assoupi à bord et nous devons trouver tant bien que mal un peu de place sur le pont dans le noir, pour enfin pouvoir dormir nous aussi.
Ce matin, réveil en fanfare par les haut-parleurs à nouveau, mais cette fois-ci, ils sont plus tardifs et ne nous réveillent qu'à 6h pour le petit déjeuner. Il faudra leur expliquer que quand on n'accoste qu'à 17h, il faut être un peu plus tolérant sur les marges horaires, mais bon, on fera avec. Nous entreprenons de trouver un restaurant dont les prix ne soient pas exorbitants pour pouvoir déjeuner, car l'accès au van n'est pas possible pendant la durée de la traversée. Nous débourserons tout de même 20 euros pour un petit déjeuner à 5, ce qui reste très cher, mais nous ne trouvons pas mieux ! La journée sur le bateau est longue et les filles en profitent pour lire un peu et se promener sur les différents ponts.
Faute de nourriture, nous devrons manger sur un des restaurants du bateau pour le déjeuner également. La journée est vraiment interminable pour tout le monde, mais encore une fois toutes les activités à bord coûtent tellement cher que nous ne pouvons pas faire grand chose de plus. Dans l'après midi, les haut-parleurs nous annoncent un retard de notre voyage pour cause d'accident de voyageur, nous devons faire un léger demi-tour pour qu'un bateau de secouristes puisse évacuer un passager. Nous assisterons à l'évacuation depuis le pont, et serons témoins une fois de plus de l'incompétence de l'équipage Grec ! Heureusement pour la victime, elle était inconsciente, sinon elle aurait pu constater qu'elle à failli finir à l'eau trois fois, avec sa civière au complet !
Et puis enfin nous débarquons, dans le même désordre qu'à l'aller si ce n'est pire, nous sommes debout pendant 1h30 cette fois-ci, pressés par les hauts-parleurs alors qu'il n'y a pas besoin de se rassembler aussi tôt tous au même endroit. L'incompétence est telle que quand les portes d'accès aux voitures s'ouvrent enfin, tous les passagers applaudissent ! On vous l'a dit, on se souviendra longtemps de la compagnie Minoan Lines ! Nous regagnons enfin notre fidèle California, et débarquons sur la côte Italienne d'Ancône vers 20h. Nous nous empressons de trouver un camping pour la nuit, mais le retard du bateau joue contre nous : 1, 2, 3, 4, 5, 6,.... tous les campings que nous croisons sont complets, et pire encore, il est à présent 20h45, et la plupart des réceptions sont fermées ! Nous sommes fatigués, et impossible de trouver un endroit pour la nuit, c'est très mal parti pour se reposer. Le 20ème camping que nous dépassons à encore de la lumière, et nous tentons une dernière fois, Patrick disant "c'est le dernier, s'il n'a pas de place, on dormira au bord de la route pour cette nuit". Nous croisons fort les doigts, surtout les filles qui réclament une douche. Pas je ne sais quelle chance, la réception est encore ouverte, le gérant dit qu'il allait fermer dans 5 minutes, mais qu'il ne lui reste plus qu'une seule place dans le camping. Nous sautons sur l'occasion sans demander les conditions ! Nous entreprenons alors de garer le van, et il s'avère que ce n'est en fait pas un emplacement, mais que devant nos insistance, le gérant a simplement poussé les murs sur un bouts de terrains pour que nous puissions dormir. On ne sait pas trop s'il était généreux ou spéculatif, mais on est vraiment heureux qu'il nous ai laissé entrer ! Il fermera le camping derrière notre passage, et nous pourrons enfin poser le camp pour un repas de "pâtes de l'urgence" à la belle étoile et une douche de minuit pour les filles. Mais au moins nous seront posés après une nuit difficile à même le sol sur le ferry.
Faute de nourriture, nous devrons manger sur un des restaurants du bateau pour le déjeuner également. La journée est vraiment interminable pour tout le monde, mais encore une fois toutes les activités à bord coûtent tellement cher que nous ne pouvons pas faire grand chose de plus. Dans l'après midi, les haut-parleurs nous annoncent un retard de notre voyage pour cause d'accident de voyageur, nous devons faire un léger demi-tour pour qu'un bateau de secouristes puisse évacuer un passager. Nous assisterons à l'évacuation depuis le pont, et serons témoins une fois de plus de l'incompétence de l'équipage Grec ! Heureusement pour la victime, elle était inconsciente, sinon elle aurait pu constater qu'elle à failli finir à l'eau trois fois, avec sa civière au complet !
Et puis enfin nous débarquons, dans le même désordre qu'à l'aller si ce n'est pire, nous sommes debout pendant 1h30 cette fois-ci, pressés par les hauts-parleurs alors qu'il n'y a pas besoin de se rassembler aussi tôt tous au même endroit. L'incompétence est telle que quand les portes d'accès aux voitures s'ouvrent enfin, tous les passagers applaudissent ! On vous l'a dit, on se souviendra longtemps de la compagnie Minoan Lines ! Nous regagnons enfin notre fidèle California, et débarquons sur la côte Italienne d'Ancône vers 20h. Nous nous empressons de trouver un camping pour la nuit, mais le retard du bateau joue contre nous : 1, 2, 3, 4, 5, 6,.... tous les campings que nous croisons sont complets, et pire encore, il est à présent 20h45, et la plupart des réceptions sont fermées ! Nous sommes fatigués, et impossible de trouver un endroit pour la nuit, c'est très mal parti pour se reposer. Le 20ème camping que nous dépassons à encore de la lumière, et nous tentons une dernière fois, Patrick disant "c'est le dernier, s'il n'a pas de place, on dormira au bord de la route pour cette nuit". Nous croisons fort les doigts, surtout les filles qui réclament une douche. Pas je ne sais quelle chance, la réception est encore ouverte, le gérant dit qu'il allait fermer dans 5 minutes, mais qu'il ne lui reste plus qu'une seule place dans le camping. Nous sautons sur l'occasion sans demander les conditions ! Nous entreprenons alors de garer le van, et il s'avère que ce n'est en fait pas un emplacement, mais que devant nos insistance, le gérant a simplement poussé les murs sur un bouts de terrains pour que nous puissions dormir. On ne sait pas trop s'il était généreux ou spéculatif, mais on est vraiment heureux qu'il nous ai laissé entrer ! Il fermera le camping derrière notre passage, et nous pourrons enfin poser le camp pour un repas de "pâtes de l'urgence" à la belle étoile et une douche de minuit pour les filles. Mais au moins nous seront posés après une nuit difficile à même le sol sur le ferry.
Samedi 17 août :
Après notre courte nuit à Ancône, nous voilà de nouveau debout aux aurores pour reprendre la route vers la France un peu triste que se soit la fin des vacances, mais après nos péripéties, on l'avoue, on n'est pas fâché de retrouver notre lit ce soir ! Les vacances s'achèvent donc, et un nouveau pays s'ajoute à notre palmarès ! Une belle découverte pour toute la famille !
Les + :
- On a adoré observer les tortues sauvages !
- La baignade dans l'Adriatique et surtout les poissons multicolores qui nageaient en banc sous nos pieds à Nauplie, et l'île d'Hydra.
- Les couchers de soleil : sur la plage, depuis la piscine, le ferry, où nos lits !
- La piscine systématique dans les campings, la bienvenue avec la chaleur accablante dans le pays.
- Des petits commerces de partout : pratiques pour le ravitaillement.
Les - :
- L'accueil des Grecs certaines fois, nous avons été reçus comme des malpropres sans raison valable, surtout à Athènes.
- La nourriture : pour ce 4ème pays que nous visitons, nos papilles ont été déçues ! Pas vraiment de spécialité hormis le tzatziki et les feuilles de vignes, nous mangions souvent la même chose : pita, tzatziki, feuilletés de viande et des loukoums.
- Le manque d'organisation et de gestion des passagers de la compagnie Minoan Lines.
- Le camping d'Athènes, le plus pourri du séjour, littéralement parlant ! Du reste les standards ne sont pas les même qu'ailleurs et il faut s'y habituer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire